Blog

09 Feb 2024

Cannabis : une plante prometteuse pour les dommages neurologiques liés à l’aluminium

L’aluminium est le troisième métal le plus abondant sur Terre et a de très nombreuses utilisations dans le quotidien. Utilisé dans les produits les produits cosmétiques, pharmaceutiques, métallurgiques, alimentaires. On le retrouve également dans les ustensiles de cuisine. Il est vraiment partout !

L’aluminium est pourtant reconnu neurotoxique, il empoisonne le système nerveux et il s’accumule dans les tissus biologiques. Il a de nombreux effets délétères sur le métabolisme. L’aluminium provoque du stress oxydatif mais perturbe les enzymes antioxydantes comme la superoxyde dismutase ou la catalase.

Je vous invite à lire cet article Métabolisme et aluminium

L’étude sur les effets des huiles riches en CBD et THC

L’étude de Alves, C. et al. (2023) examine les effets potentiels des huiles riches en CBD et en THC pour atténuer la toxicité induite par l’aluminium.

Les plantes de Cannabis sativa contiennent des centaines de produits chimiques, certains ayant une activité biologique, par exemple, les terpénoïdes et les composés phénoliques.

Ils sont des cibles clés pour un usage médical car ils modulent le système nerveux cholinergique, dont le neurotransmetteur excitateur principal est l’acétylcholine.

Approche expérimentale :

L’étude a utilisé le modèle du poisson zèbre (144 poissons) pour évaluer les effets des huiles riches en CBD et en THC contre la toxicité induite par l’aluminium utilisé à une concentration de 5,5 mg/L.

De plus, pour explorer la cinétique de l’aluminium en tant que facteur de stress, l’équipe a quantifié la concentration de THC et de CBD dans l’eau des aquariums à l’aide de la chromatographie liquide à haute performance (CLHP).

Les biomarqueurs comportementaux (test du nouveau réservoir et test de préférence sociale) et les marqueurs biochimiques (activité de l’acétylcholinestérase et enzymes antioxydantes) ont été évalués.

Résultats :

Chez les poissons, la locomotion et le comportement exploratoire réduits représentent un état de type anxiété. Ce comportement résulte de modifications du système nerveux central et notamment des signaux cholinergiques.

Lorsque l’aluminium était accompagné des huiles riches en CBD et THC a annulé les effets indésirables disparaissaient. Les huiles pourraient potentiellement être utilisées pour prévenir les déficiences neurologiques et antioxydantes causées par l’intoxication à l’aluminium

L'acétylcholinestérase, le stress oxydatif et l’aluminium

Toute modification du système cholinergique est responsable de nombreux troubles neurodégénératifs, tels que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaques.

Les huiles à base de CBD et de THC ont augmenté l’activité l’acétylcholinestérase ce qui a permis d’aider le système nerveux cholinergique à contrer la toxicité de l’aluminium.

Les poissons zèbres ont montré une augmentation des concentrations d’enzymes antioxydantes – superoxyde dismutase, catalase et glutathion S-transférase  – ce qui suggère qu’ils ont développé une résistance oxydative accrue à l’exposition à l’aluminium.

En résumé les huiles pourraient potentiellement être utilisées pour prévenir les déficiences neurologiques et antioxydantes causées par l’intoxication à l’aluminium.

Attention, que ces informations ne vous encouragent pas à fumer encore plus ou à abandonner l’idée d’arrêter. Mieux vaudrait conserver les conditions d’expérience de l’étude, n’hésitez pas à la lire pour plus de détails. Pour les non anglophones vous pouvez par exemple utiliser Deepl pour la traduction.

Fedora Gellwen

25 Jan 2024

Pourquoi j’ai arrêté de chanter le Gospel ? Les effets secondaires de la stimulation du nerf vague

La stimulation du nerf vague est conseillée comme une panacée pour stimuler le système parasympathique – système du repos et de la digestion – et aider contre les maladies chroniques. J’ai moi-même un article sur mon site qui en vante les bienfaits et vous propose divers moyens faciles pour le faire. Je vous invite à le lire pour compléter celui-ci. 

L’axe intestins-cerveau : le nerf vague

Le nerf vague supervise des fonctions comme l’humeur, le système immunitaire, la digestion et même le rythme cardiaque.

Le chant est l’une des pratiques qui permet de stimuler le nerf vague mais chez moi, les effets n’ont pas été ceux vantés un peu partout sur le net. Dans cet article, je vous explique les différentes raisons qui peuvent expliquer les méfaits advenus. Juste parce qu’une femme avertie en vaut deux.

Les effets secondaires possibles de la stimulation du nerf vague

La stimulation du nerf vague serait conseillée dans différentes conditions comme la dépression, le syndrome du stress post traumatique et les maladies inflammatoires de l’intestin. La stimulation du nerf vague augmenterait le tonus vagal et réduirait l’inflammation. Mais les études sont toujours en cours pour savoir qui peut vraiment bénéficier de cette technique. (R)

Il y a quelques années, une jeune femme qui suivait mon travail et avait de sérieux problèmes de santé m’a rapporté avoir aggravé sa situation après avoir utilisé un appareil de stimulation électrique du nerf vague. Habituée des conseils de la nutrition « saine » qui se montrent finalement délétères, je n’avais pas été très surprise. Ce fût un premier avertissement sur les effets délétères possibles de cette fameuse stimulation.

Si les effets secondaires les plus courants sont temporaires et comprennent l’enrouement, la toux et l’essoufflement d’autres méfaits méconnus et plus graves peuvent advenir. La démarche peut même être complètement contre-productive et aggraver votre santé.

D’autres risques et effets secondaires possibles de la stimulation du nerf vague :

  • douleur à l’oreille, à la gorge ou à la poitrine
  • maux de tête
  • troubles de la déglutition
  • difficulté à parler
  • perturbation de la voix
  • troubles du sommeil
  • troubles digestifs : nausées, vomissements, indigestion
  • engourdissement, picotement, fourmillement de la peau ou autour du cou

D’autres effets moins courants d’une surstimulation du nerf vague :

  • perte de poids
  • intolérance à l’exercice
  • apnée du sommeil et ronflement
  • vertiges
  • excitation cérébrale
  • irritabilité

Chanter le Gospel a hélas provoqué plusieurs de ces symptômes : excitation cérébrale, troubles du sommeil, gastrite, sinusite… pour ne citer que les plus flagrants.

Symptômes gastro-intestinaux chez les chanteurs

Vous pensez peut-être que ces effets secondaires sont rares mais voyons ce que dit la littérature concernant les chanteurs.

Quand l’acidité de l’estomac remonte vers l’œsophage, elle peut irriter la gorge et les cordes vocales. Cela réduit vos capacités vocales

Une étude faite sur un petit groupe de chanteurs d’opéra étudiants (30) a montré une prévalence de reflux gastro-œsophagien de 96.67% dont 50% avaient des symptômes de reflux. (R)

Une autre étude démontre un risque accru de pathologies du larynx comme l’enrouement, le reflux gastro-oesophagien, l’œdème et les polypes chez les chanteurs professionnels.

Une autre étude a observé une prévalence de 46.09% de dysphonie (trouble de la voix qui peut concerner son intensité, sa hauteur et son timbre) chez les chanteurs et ce quel que soit le style ou le professionnalisme des chanteurs. (R) (R)

Le reflux acide peut avoir plusieurs noms : brûlures d’estomac, reflux gastro-œsophagien (RGO), indigestion acide ou reflux silencieux.  Car l’un des aspects les plus frustrants du reflux laryngopharyngé est qu’il est possible que vous ne le sentiez même pas ! C’est de là que vient le terme « reflux silencieux », qui signifie qu’il ne provoque pas les brûlures d’estomac souvent associées aux problèmes de reflux.

Quand nous chantons nous contractons les muscles de l’estomac ce qui induit une pression intra-abdominale sur le sphincter œsophagien et une remontée d’acide gastrique dans l’œsophage. Si vous souffrez déjà d’un excès de pression gazeuse dans l’intestin, la pression supplémentaire exercée par le chant peut être le point de basculement qui fait pénétrer le reflux dans l’œsophage.

 

L’acidité peut irriter la gorge et les cordes vocales. Cela réduit vos capacités et l’amplitude vocales.

Vous trouverez dans cet article des informations sur le reflux gastro-oesophagien

Je me souviens de cette période ultrastricte d’hygiène alimentaire il y a 13 ans, où étrangement je réussissais à chanter des chansons de Michel Jonasz alors que mon amplitude vocale avant les changements ne me l’avait jamais permise.

Théoriquement je sais ce qu’il me reste à faire pour réparer les dégâts d’une année de Gospel sur l’état de mon estomac. Ne pas forcer sur ma voix, fuir le stress et revenir à cette hygiène ultrastricte car le chant n’est évidemment pas la seule cause, il y a toujours les méfaits des oxalates, des salicylates, des intolérances alimentaires, etc.

Stimulation du nerf vague et histamine

Longtemps après les méfaits de la stimulation du nerf vague sur cette lectrice, j’avais eu un deuxième avertissement.

Alors que j’essayais l’exercice qui consiste à croiser ses mains derrière la nuque  et sans bouger la tête à tourner son regard vers l’un des coudes, j’ai eu rapidement un symptôme d’un trop plein d’histamine, l’incapacité à respirer profondément.

Quel ne fût pas mon étonnement car je croyais me faire du bien et finalement, ce n’était pas le cas. J’ai réitéré plusieurs fois pour être sûre de l’effet et ce fût chaque fois la même chose.

Alors, bien-sûr, comme je le fais toujours, j’ai cherché à comprendre et hélas, on ne trouve pas beaucoup d’études sur ce sujet mais malgré tout, voici  certaines études qui montrent que la stimulation du nerf vague agit sur le niveau d’histamine.

Dans cette étude de T P Gottwald et al., la stimulation du nerf vague a augmenté la teneur en histamine des mastocytes de la muqueuse intestinale chez des rats. Alors que la vagotomie (section du nerf vague) permettait d’éviter cet effet. (R)

Cette publication de Paul Forsythe montre également que la stimulation du nerf vague augmente la sécrétion d’histamine par les mastocytes respiratoires lors d’une provocation antigénique. La stimulation du nerf vague augmente la réaction des mastocytes aux allergènes. (R)

Si vous souffrez d’intolérance à l’histamine, stimuler votre nerf vague n’est peut-être pas une bonne pratique pour vous.

Stimulation du nerf vague et cycle veille/sommeil

Dès le premier cours de Gospel, la nuit qui suivi fût blanche et ce fût à chaque fois le même effet sur mon sommeil.

La stimulation du nerf vague diminue le sommeil en journée chez des patients épileptiques ayant un traumatisme crânien. Une étude de Xiao-Yang Dong et Zhen Feng m’a semblé intéressante car ils ont observé que la stimulation du nerf vague augmente l’expression de l’orexine et favorise la récupération de la conscience chez les rats comateux après une lésion cérébrale traumatique. En effet, la zone de projection du nerf vague dans le cerveau coïncide avec les récepteurs à orexine qui participent au cycle veille/sommeil. (R)

Plus vous stimulez l’orexine et plus vous êtes réveillé. Ce dont je n’ai absolument pas besoin, ayant souffert d’importants troubles du sommeil depuis ma plus tendre enfance. 

Et pourtant, la stimulation du nerf vague est conseillée pour calmer le système nerveux.

Nerf vague et système nerveux sympathique

Le nerf vague est considéré comme le nerf central du système parasympathique mais d’une part il a plusieurs branches et d’autre part, le nerf vague contient aussi des fibres nerveuses sympathiques et leur quantité est liée aux états pathologiques cardiovasculaires et neurologiques. (R) (R)

La stimulation du nerf vague augmente la neuromodulation des monoamines. Elle augmente notamment la norépinéphrine dans l’hippocampe et l’amygdale. Mais aussi une augmentation de la dopamine. Ces deux neurotransmetteurs sont tous deux des catécholamines. Et les catécholamines sont des neurotransmetteurs du système nerveux sympathique, c’est-à-dire du système de survie. (R) (R

La stimulation du nerf vague droit active les zones de récompenses dopaminergiques. Cette stimulation « soutient le comportement d’autostimulation, conditionne les préférences de saveur et de lieu et induit la libération de dopamine dans la Substantia nigra. » (R)

D’autres résultats publiés dans Nature Communications en 2020 ont montré que la stimulation du nerf vague droit augmente la recherche de récompense. Ce qui signifie que la stimulation du nerf vague peut encourager ou entretenir des comportements addictifs. (R) (R)

Cet effet sur la recherche de récompense est particulièrement effectif lors de la stimulation de la branche intestinale supérieure du nerf vague. Partie fortement stimulée lorsque vous chantez.

Hélas, même dans des conditions d’études du nerf vague il est très difficile de manipuler des organes en particulier tant les différentes branches du nerf vague sont entremêlées. Les chercheurs ont utilisé une combinaison d’outils moléculaires (optogénétique) délivrés par voie virale pour ne stimuler que l’estomac et la partie supérieure de l’intestin.

Mais lorsque vous utilisez divers exercices pour stimuler votre nerf vague, tel que le chant, vous ne pouvez pas choisir la partie du nerf vague que vous stimulez. Vous stimulez donc le nerf vague gauche, droit et différents nerfs efférents ou afférents (efférents du cerveau vers les organes et afférents des organes vers le cerveau) sans aucun ciblage. Pour cette raison, on peut facilement se faire plus de mal que de bien.

Ces divers résultats montrent que le nerf vague n’est pas seulement lié au repos et la digestion. « La stimulation du nerf vague réduit la fréquence de l’activité myoélectrique gastrique, un marqueur de la vitesse de digestion du tractus gastro-intestinal. En d’autres termes, cela ralentirait la digestion des aliments au lieu de la faciliter. » (R)

Le blocage du nerf vague

Si on entend beaucoup parler de la stimulation du nerf vague, on entend beaucoup moins parler du blocage du nerf vague ou de la vagotomie qui suscite cependant un intérêt croissant.

Le blocage du nerf vague s’obtient aussi avec une stimulation mais haute fréquence alors que la vagotomie est la section chirurgicale du nerf vague au niveau de l’abdomen.

Comme le montrent certaines études, la vagotomie, plus connue que le blocage du nerf vague a été utilisée contre l’ulcère gastrique et le reflux gastro-œsophagien.

Pour l’instant, le blocage du nerf vague a été prouvé efficace dans le traitement de l’obésité. Le blocage du nerf vague entraîne une diminution de la faim et favorise la satiété. (R)

Le blocage du nerf vague pourrait aussi être utilisé dans le cadre des maladies métaboliques comme le syndrome métabolique et le diabète de type 2.

Le blocage du nerf vague est aussi utilisé pour réduire la douleur, notamment dans le cadre des cancers en interrompant la transmission des signaux transmis du corps vers le cerveau. (R)

Le nerf vague est étroitement lié au système digestif, influençant la motilité intestinale, la sécrétion d’enzymes et la perception des signaux de satiété. En bloquant sélectivement le nerf vague, certains chercheurs espèrent améliorer les symptômes de troubles digestifs tels que le syndrome de l’intestin irritable (SII) et la maladie de reflux gastro-œsophagien (RGO).

Geler le nerf vague contre l’obésité

David Prologo, professeur associé au département de radiologie et des sciences de l’imagerie de la faculté de médecine d’Emory a conduit une étude sur les effets du blocage du nerf vague par le gel chez 20 personnes souffrant d’obésité. (R)

Il explique : « Il faut deux minutes pour geler le nerf, à moins 40 degrés Celsius »

Six mois après l’intervention, les patients ont fait état d’une diminution de la faim dans 95 % des cas. Et il est important de noter qu’il n’a pas été demandé aux participants de limiter les calories ou de suivre des restrictions alimentaires ou des programmes d’exercices.

Stimulation ou blocage du nerf vague, là est la question ?

Dans mon cas, il est évident maintenant que je dois éviter la stimulation du nerf vague. Cependant, même si c’était accessible, je ne me tournerais pas vers le blocage du nerf vague. Je vais tenter de m’appliquer les prochains mois à réduire le plus de stimuli possibles afin de réduire la stimulation du nerf vague et de rendormir la gastrite. Ce qui signifie que je vais devoir revenir à une hygiène de vie et alimentaire aussi stricte que dans les débuts il y a 13 ans. Un véritable nouveau défi !

Ces informations nous montrent une nouvelle fois l’importance de la personnalisation et dans le cas du nerf vague  la nécessité de savoir choisir la bonne pratique si on veut y recourir. Les deux approches ont des applications différentes et sont utilisées pour traiter divers troubles de santé.

Voici à ce jour quelques indications

Pour simplifier, on pourrait dire que le blocage du nerf vague diminue l’activité nerveuse alors que la stimulation du nerf vague augmente l’influx nerveux. De quoi pensez-vous avoir besoin ?

En ce qui me concerne, chanter le Gospel était pour moi une bonne façon de cultiver la joie en moi mais ce fût une nouvelle erreur car entretenir un système digestif sain est toujours la façon la plus efficace de maintenir une humeur stable et joyeuse.

C’est à regret que je n’ai pas repris le Gospel en septembre.

Fedora Gellwen

24 Nov 2023

Les 4 voies de communication entre l’intestin et le cerveau

Introduction

Le corps humain est un holobionte, un assemblage de nos gènes et des milliards de microorganismes que nous transportons., c’est-à-dire le microbiote.

Ce microbiote, unique chez chacun,  joue un rôle capital pour notre physiologie et le fonctionnement de notre cerveau. (R)

Les 4 voies de communication entre l'intestin et le cerveau

L’axe intestin-cerveau est un système de communication bidirectionnel qui donne un pouvoir immense à nos voyageurs (parfois clandestins) microbiens de notre système digestif sur notre bien-être mental ou nos capacités cognitives.

Il existe 4 voies de communication principales de communication entre l’intestin et le cerveau : la voie neuronale, la voie immunitaire, la voie hormonale et la voie métabolique.

Tout ce que nous mangeons vient agir sur nos capacités cérébrales, notre humeur, nos capacités à mémoriser.

Il y a 400 fois plus de messages qui vont de l’intestin vers le cerveau que l’inverse.

Le nerf vague joue un rôle crucial dans la transmission des messages. Ceux-ci peuvent atteindre le cerveau instantanément.

La voie neuronale

Le ventre contient de très nombreux neurones tout le long de la paroi digestive. C’est pourquoi on le considère comme notre deuxième cerveau. A vrai dire, je lui donne aisément le premier rôle.

Via le nerf vague, les neurones intestinaux communiquent en permanence avec le cerveau. (R) Ils peuvent, par exemple, informer le cerveau sur les fonctions digestives. Mais le cerveau peut réguler la motilité intestinale. 

Nous avons tous expérimenté l’impacte d’évènements stressants sur notre système digestif.

Le système nerveux entérique est autonome et ne nécessite pas le cerveau pour prendre certaines décisions. Il réagit à divers stimuli,  aux apports de nourriture, aux toxines,

 

La voie endocrinienne

L’intestin produit des hormones qui peuvent influencer le cerveau. Par exemple, L’intestin produit un certain nombre d’hormones, dont certaines sont libérées en réponse à la présence de nutriments dans le tube digestif. Par exemple, la cholécystokinine (CCK) est libérée en réponse à la présence de graisses et de protéines dans l’intestin, tandis que la sécrétine est libérée en réponse à l’acidité du contenu intestinal. Ces hormones peuvent agir sur le cerveau en modulant l’appétit, la satiété et la digestion.

Certaines hormones intestinales, comme la ghréline et le polypeptide YY (PYY), sont impliquées dans la régulation du métabolisme énergétique et de l’appétit.

La ghréline, souvent appelée « hormone de la faim » stimule l’appétit, tandis que le PYY est associé à la sensation de satiété. Ces hormones affectent les centres de contrôle de l’appétit.

La sérotonine connue pour son influence sur l’humeur est principalement produite dans l’intestin. 95% de la sérotonine corporelle vient d’une production intestinale.

Microbiote et fonctions cognitives

Les microorganismes de notre flore intestinale produisent divers neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, la dopamine, l’acide gamma-aminobutyrique. Ces neurotransmetteurs régulent nos émotions, nos capacités à mémoriser et même nos pensées et notre état de conscience. (R)

Notre flore intestinale produit divers métabolites qui influencent le fonctionnement de notre système nerveux.

Diverses études ont montré que la diversité microbienne dans notre intestin est associée à moins de maladies dégénératives et à de meilleures fonctions cognitives.

Les choix alimentaires sont l’élément majeur pour façonner un microbiote varié.

La voie immunitaire

Notre microbiote joue un rôle essentiel dans la modulation de notre système immunitaire. Il impacte le niveau d’inflammation de notre corps et de notre cerveau. Si notre intestin est enflammé alors notre cerveau l’est aussi.

Les maladies neurodégénératives commencent toutes dans l’intestin. La dépression et l’anxiété commencent elles aussi dans notre ventre. (R)

Une communication permanente a lieu entre le système nerveux et le système immunitaire, connues sous le nom de communication neuro-immune. Les nerfs sensoriels détectent les signaux envoyés par les cellules immunitaires de l’intestin.

Le stress impacte la flore intestinale

Si le microbiote influence le système nerveux central, à l’inverse le niveau de stress subit ou ressenti induit la dysbiose, un déséquilibre de la flore intestinale.

Les hormones du stress provoquent une diminution de la diversité des microorganismes. A son tour, cette perte de diversité stimule le système nerveux entérique et provoque encore plus de stress. (R)

Le stress conduit à une hyperperméabilité intestinale qui va mener à une absorption accrue de molécules indésirables.

C’est pourquoi, la meilleure façon d’agir pour une meilleure santé, est une approche qui prend en compte l’être humain dans sa globalité, une approche holistique.

Fedora Gellwen

30 Oct 2023

Acouphènes, vertiges, maladie de Ménière : Votre alimentation est-elle en cause ?

Les vertiges sont une sensation de perte d’équilibre, souvent accompagnée de nausées et de désorientation. Cela peut donner l’impression que vous ou votre environnement tourne, même lorsque vous êtes immobile. Le vertige est très répandu dans le monde, il est cependant plus fréquent chez les personnes plus âgées. Les vertiges ont diverses causes mais sont le plus souvent liés à des problèmes au niveau de l’oreille interne ou du système vestibulaire.

Les acouphènes sont une affection caractérisée par une sensation de bruit, un bourdonnement, un sifflement ou un tintement dans les oreilles en l’absence de source sonore externe. Les acouphènes sont souvent associés à des facteurs tels que l’exposition aux bruits, le vieillissement ou des pathologies sous-jacentes. Le rôle que peut jouer l’alimentation dans la gestion ou l’exacerbation des symptômes des acouphènes suscite un intérêt croissant. Bien qu’il n’existe aucun aliment spécifique qui provoque directement les acouphènes, certains choix et habitudes alimentaires peuvent potentiellement aggraver ou déclencher des acouphènes chez certaines personnes.

Certaines études montrent que les habitudes alimentaires peuvent affecter la survenue des vertiges ou des acouphènes. Ce qui signifie que vous avez le pouvoir, si ce n’est de guérir complètement, de réduire la survenue des crises.

Les aliments qui affectent la tension artérielle, l’équilibre des fluides ou le fonctionnement de l’oreille interne peuvent provoquer des vertiges ou des acouphènes.

Voici les différents facteurs nutritionnels qui peuvent affecter vos vertiges et acouphènes.

Un manque de fibres corrélé aux vertiges

Une étude faite par des chercheurs brésiliens en 2015 indique qu’il y a un lien significatif entre les vertiges chez des personnes âgées et un apport trop important en glucides et graisses et un apport insuffisant en fibres. (R)

Acouphènes : réduisez les glucides et les graisses, et augmentez les protéines

S’il semble utile de réduire la consommation de glucides et de graisses, en revanche un apport plus élevé en B12 et en protéines réduirait les risques d’acouphènes. (R)

Stabilisez votre glycémie pour réduire les vertiges

Le diabète est l’une de causes d’acouphènes et de vertiges. (R)

Une consommation élevée de sucre peut entraîner une inflammation et des modifications du taux de sucre dans le sang, ce qui peut augmenter les acouphènes chez certaines personnes.

Attention, les édulcorants artificiels tels que l’aspartame ou la Stévia peuvent eux aussi déclencher ou aggraver les acouphènes et les vertiges. Bien que les recherches sur ce lien soient limitées, il peut être intéressant de l’explorer pour les personnes souffrant d’acouphènes.

Troubles auditifs, calcium, fer et vitamine D

Un apport plus élevé en calcium ou en fer semble associé à une augmentation des risques. Tandis qu’un apport plus élevé en vitamine D a été associé à une réduction du risque de troubles auditifs. (R)

Evitez les excès de viande rouge et de produits laitiers pourrait vous aider.

Sel et bourdonnements d’oreilles

Une alimentation riche en sodium peut entraîner une augmentation de la pression artérielle, qui peut à son tour exacerber les vertiges et/ou les acouphènes. 

Les aliments allergènes agissent sur le système auditif

Les allergènes alimentaires peuvent déclencher des réactions allergiques susceptibles d’affecter les acouphènes. Les allergies alimentaires étant très individuelles, il est essentiel d’identifier et d’éviter les aliments déclencheurs spécifiques.

Vous pouvez tenter de tenir un journal alimentaire en notant ce que vous mangez et vos symptômes afin d’essayer de découvrir les aliments problématiques mais c’est une méthode fastidieuse alors un test Alcat vous aidera énormément et vous fera gagner beaucoup de temps

La caféine et l’alcool aggravent les acouphènes

La consommation de caféine, que l’on trouve dans le café, le thé, les boissons énergisantes et certains sodas comme le Coca, le Redbull, peut entraîner une augmentation des acouphènes chez certaines personnes.

Une consommation excessive d’alcool peut entraîner une dilatation des vaisseaux sanguins, augmentant ainsi le flux sanguin vers l’oreille interne, ce qui peut exacerber les acouphènes. L’alcool peut également perturber les habitudes de sommeil, ce qui peut rendre les acouphènes plus perceptibles.

La caféine et l’alcool augmentent les niveaux d’histamine qui sont en jeu dans les vertiges et les acouphènes.

Quel est le lien entre les vertiges, les acouphènes et l’histamine ?

L’histamine a de nombreuses fonctions dans le corps – régulation de l’acidité gastrique, système immunitaire, transmission de l’influx nerveux – mais elle est également impliquée dans le système vestibulaire de l’oreille interne. Des niveaux perturbés d’histamine peuvent affecter le fonctionnement de l’oreille interne. Lorsque les niveaux d’histamine sont perturbés, cela peut potentiellement affecter le fonctionnement du système vestibulaire et provoquer des vertiges.

La maladie de Ménière provoque des vertiges sévères qui peuvent s’accompagner d’acouphènes. Cette maladie est traitée par divers traitements, dont la bétahistine qui agit sur les récepteurs H3 à histamine dans le cerveau en les inhibant mais vient faiblement stimuler les récepteurs H1. D’autres antihistaminiques sont aussi utilisés, comme la méclizine ou le diazépam.

Si les antihistaminiques sont utiles pour traiter la maladie de Ménière alors il est certainement utile de suivre une alimentation contenant peu d’histamine.

Vous pourriez déjà commencer par éviter tout ce qui est fumé, fermenté, séché ou vieilli. 
Par exemple, préférez le saumon frais plutôt que fumé. Mangez du fromage frais plutôt qu’affiné. Evitez les charcuteries comme l’andouille ou le saucisson. Evitez le vinaigre, les légumes lactofermentés. 

Les salicylates, une cause délaissée, mais certaine, d’acouphènes

Les salicylates comme l’aspirine peuvent provoquer des pertes auditives et des acouphènes. (R)

Les salicylates naturels existent également, ils sont des composés que l’on trouve dans divers fruits, légumes et épices. Une  sensibilité aux salicylates peut entraîner des symptômes d’acouphènes chez certaines personnes. Une éviction de certaines fruits et légumes pourrait réduire vos acouphènes.

Vous soupconnez une sensibilité aux salicylates ou vous en consommez peut-être beaucoup, alors je vous invite à lire cet article

Une cure de jus pour une détox des métaux lourds ? Les salicylates

Certains fruits comme les fruits rouges contiennent beaucoup de salicylates. Les herbes médicinales et les tisanes sont souvent très riches en salicylates. Certains légumes sont aussi chargés en salicylates. N’hésitez pas à télécharger le tableau des antinutriments disponible en cliquant en haut de page sur « Tableau antinutriments + formation gratuite »

Cristaux d’oxalates dans l’oreille interne

Les oxalates qui sont des cristaux d’acide oxalique lié à des minéraux ou des métaux, comme le calcium, le magnésium mais aussi le mercure, le plomb ou l’aluminium peuvent s’accumuler partout dans le corps, y compris dans l’oreille interne ou le système nerveux. Cette bioaccumulation peut provoquer des vertiges ou des acouphènes et d’autres symptômes neurologiques.

Les oxalates étant toxiques, ils stimulent le système immunitaire et provoque une augmentation des niveaux d’histamine.

Vous trouverez un article sur les oxalates sur cette page

Quand les aliments dits alcalinisants sont en fait acidifiants : les oxalates

Conclusion

Les problèmes liés à l’oreille interne comme le vertige ou les acouphènes peuvent avoir plusieurs causes alors comme toujours, ce qui fonctionne pour calmer les crises chez l’un peut ne pas fonctionner chez l’autre. Cependant, le mode de vie, les facteurs de stress et les habitudes alimentaires jouent également un rôle important dans ces pathologies.

Si vous pensez que votre alimentation peut avoir une incidence sur vos vertiges ou vos acouphènes, envisagez de tenir un journal alimentaire pour suivre votre alimentation et vos symptômes en tenant compte des pistes proposées dans cet article.

Consommez-vous beaucoup d’histamine ou de salicylates ? Êtes-vous un grand consommateur de café, de chocolat ou de thé ? Vos apports en glucides ou graisses notamment en omégas 6 sont-ils trop importants ? Qu’en est-il de votre consommation d’oxalates ?

Fedora Gellwen

08 Oct 2023

Confusion métabolique et perte de poids chez les endomorphes : Percer les secrets d’une meilleure santé

« Rien qu’en regardant un gâteau je prends 3 kilos »

Est-ce-que cette phrase vous parle ? C’est une phrase que j’ai souvent dite lorsque j’étais adolescente.

C’est une blague bien-sûr, mais elle reflète une réalité, pour moi comme pour beaucoup d’autres personnes qui ont le même type morphologique que mon corps, le type endomorphe.

La classification par morphotype est une méthode simplifiée car le métabolisme est influencé par une interaction complexe de facteurs génétiques et environnementaux. Les choix de mode de vie tels que l’alimentation et l’activité physique influencent le métabolisme et la composition corporelle mais cette classification permet cependant de décrire une tendance.

Nous connaissons tous des personnes qui peuvent manger tout ce qu’elles veulent et rester minces. Une peu rageant pour les endomorphes, n’est-ce-pas ?

C’est William Sheldon qui a popularisé les 3 types de morphologies : ectomorphe, mésomorphe et endomorphe. 

L’ectomorphe est mince avec un métabolisme rapide ; il a souvent du mal à se muscler vraiment.

Le mésomorphe a un corps naturellement d’allure sportive. Il gagne facilement en masse musculaire et son métabolisme est idéal.

Le type endomorphe au contraire, a un taux de graisse corporelle élevé et de gros os. Il stocke facilement les calories et son corps dépense peu. Son faible métabolisme et sa capacité à stocker des graisses a présenté un avantage en termes de survie lorsque la nourriture se faisait rare.

Cet article est spécialement conçu pour toutes les personnes avec une morphologie et génétique endomorphe. Nous verrons les particularités métaboliques chez ces personnes et comment la confusion métabolique peut les aider à perdre du poids et améliorer globalement leur bien-être.

Flexibilité métabolique et endomorphes

L’abondance nutritionnelle est un phénomène assez récent mais avant que nous ayons accès à toute cette nourriture, les humains ne mangeaient certainement pas 3 repas par jour et encore moins ne grignotaient en dehors des repas.

Les fluctuations d’apports nutritionnels faisaient partie de la vie de tous les humains et leur métabolisme était adapté et flexible. Leur organisme pouvait changer de type de carburant pour produire son énergie.

Si vous restez longtemps sans manger, votre organisme a différents moyens pour obtenir de l’énergie :

  • Dégrader les réserves de glycogène (le glucose est stocké sous forme de glycogène) qui s’épuisent rapidement. Pour information, chaque gramme de glycogène est lié à 3 grammes d’eau, ce qui explique que les premiers jours après la restriction des glucides vous perdiez facilement du poids.
  • Transformer les protéines an glucose
  • Oxyder les graisses et produire des corps cétoniques. Habituellement, après la nuit, votre corps a déjà épuisé ses réserves de glycogène et produit des corps cétoniques.

Entretenir la flexibilité métabolique permet de conserver la santé et éviter le syndrome métabolique. 

Je pense que vous aurez déjà compris que le type endomorphe vous prédispose au syndrome métabolique et que la solution pour éviter la prise de poids et ses effets sur la santé est donc de reproduire un style de vie qui correspond mieux aux besoins de votre organisme. (R)

Les particularités métaboliques des endomorphes

Les études montrent qu’il existe plutôt 5 morphotypes et que la définition de ce morphotype est nuancée. Cependant, la moitié des personnes aurait un type endomorphe et la classification par morphologie n’est pas statique, vous pouvez changer de type au cours de votre vie. (R)

Au temps de l’abondance, le type endomorphe est le plus malchanceux puisqu’il devra sans cesse surveiller ses apports caloriques.

Les endomorphes ont plus de difficultés à convertir les glucides en énergie. Chez eux les glucides sont plus aisément stockés directement sous forme de graisses. Les glucides pourraient même avoir tendance à les fatiguer.

Pourcentage de graisse corporelle plus élevé : les endomorphes ont tendance à avoir un pourcentage de graisse corporelle plus élevé par rapport à la masse musculaire et osseuse. Pour un même régime alimentaire les endomorphes accumulent plus de graisses. (R)

Une forme corporelle plus ronde : les endomorphes peuvent avoir une forme corporelle plus ronde et ont tendance à accumuler de la graisse autour du ventre, des hanches et des cuisses.

Cette graisse viscérale est aussi liée à la résistance à l’insuline. 

La résistance à l’insuline survient lorsque les cellules ont du mal à répondre à l’insuline produite par le pancréas, ce qui affecte la glycémie. La résistance à l’insuline affecte la façon dont le corps traite les glucides.

Métabolisme plus lent : ils brûlent des calories plus lentement que les personnes présentant d’autres morphologies. Cependant, il est important de rappeler que le métabolisme peut varier considérablement d’une personne à l’autre, quel que soit le type morphologique. De plus la graisse corporelle brûle moins de calories que les muscles, c’est donc un cercle vicieux qui peut s’installer. (R)

Difficulté à perdre du poids : Les endomorphes peuvent avoir plus de difficultés à perdre du poids et à rester minces, probablement en raison de la tendance naturelle de leur corps à stocker les graisses.

La confusion métabolique peut vous permettre de garder un poids santé et une meilleure vitalité.

Principaux éléments de la confusion métabolique

La confusion métabolique est un régime de restriction calorique avec des changements alimentaires et caloriques réguliers. Cette pratique force votre corps à utiliser les graisses pour obtenir son énergie, tout en l’empêchant de s’adapter ou s’habituer pour éviter le plateau de perte de poids habituel des régimes trop restrictifs.

Dans une étude, la confusion métabolique qui est un régime à calories variables a donné de meilleurs résultats que la restriction calorique sur les mesures métaboliques. Pourtant la restriction calorique donne déjà d’excellents résultats. La perte de poids était un peu plus importante, le taux métabolique se maintenait, le niveau de cholestérol, de glucose sanguin et de triglycérides étaient meilleurs avec la confusion métabolique.(R)

La sensation de faim a diminué et la satisfaction a augmenté chez les personnes suivant le régime de confusion métabolique après 4 semaines.

Cet article pourrait vous intéresser : Restriction calorique: bienfaitrice frugalité

Cyclage calorique :

Le cyclage calorique met en place une alternance entre des périodes de restriction calorique suivies d’un jour ou plusieurs d’apports caloriques plus élevés. Cela permet d’éviter que le corps se sente en danger de famine et se mette à stocker encore plus.

Cyclage glucidique ou « carb cycling » :

Lors du cyclage glucidique, vous allez varier vos apports en glucides (sucres, fruits, féculents) en ayant des jours à très faible teneur en glucides (parfois zéro glucides) et des jours où vos apports seront plus importants. Vous pouvez aussi faire varier vos apports en protéines et graisses.

L’insuline permet aux cellules d’utiliser le sucre (glucose) sanguin. Lorsque le sucre et l’insuline sont élevés alors l’utilisation des graisses corporelles est bloquée. Mais si vous abaissez votre niveau de sucre sanguin en limitant ou supprimant les glucides (sucre, fruits, féculents) alors le corps va brûler les graisses pour produire de l’énergie.

Réduire la quantité de glucides est une bonne façon d’améliorer la fonction insulinique et les améliorations commencent dès le premier jour de changement. (R) Des améliorations qui pourraient vous permettre d’éviter un futur diabète.

Exemple de cyclage glucidique

Jour 1 : Riche en glucides : 120 à 150 grammes de glucides

Jour 2 : Faible en glucides : entre 50 et 75 grammes de glucides

Jour 3 : Riche en protéines et gras mais sans aucun glucide

Jour 4 : Riche en protéines et gras mais sans aucun glucide

Jour 5 : Riche en glucides : 120 à 150 grammes de glucides

Jour 6 : Faible en glucides : entre 50 et 75 grammes de glucides

Jour 7 : Riche en protéines et gras mais sans aucun glucide

Jour 8 : Riche en protéines et gras mais sans aucun glucide

BON A SAVOIR : plus vous mangez de glucides et plus vous en avez envie. Cette rotation glucidique peut permettre de maintenir les restrictions sur le long terme.

Le jeûne intermittent

Le jeûne intermittent est une composante populaire de la confusion métabolique. Il consiste à alterner des périodes d’alimentation et de jeûne. Cette approche est censée favoriser la combustion des graisses et améliorer la sensibilité à l’insuline.

Routines d'exercice variées

Changer constamment de routine d’exercice est un autre aspect important de la confusion métabolique. Il peut s’agir de modifier le type, l’intensité et la durée des séances d’entraînement afin d’empêcher l’organisme de s’adapter et de le pousser à devenir plus efficace sur le plan énergétique.

Vous devriez commencer doucement, en adaptant l’exercice physique à votre forme initiale. Plus tard vous pourriez tenter les entraînements par intervalles de haute intensité qui ont fait leur preuve pour réduire la graisse corporelle (R)

Exemple de menus pour une semaine

Voici quelques exemples pour vous aider à mettre en place cette rotation calorique. Mais ce ne sont que des exemples succincts dans le but de vous donner une idée, n’oubliez pas d’adapter à vos goûts et besoins.

Jour 1 :
Petit-déjeuner : Omelette au fromage (fromage frais de brebis par exemple) et jambon avec une tranche de pain ou une crêpe. 
Déjeuner : Aiguillette de dinde avec de la salade verte ou d’autres légumes et 2 pommes de terre. Une poire ou une banane en dessert.
Diner : Une tasse de pâtes sans gluten de préférence, brocolis et blancs de poulet.

Jour 2 :
Petit-déjeuner : Yaourt grec (brebis) avec des myrtilles
Déjeuner : Quiche ou tarte sans gluten de préférence
Dîner : Saumon et riz brun, lait de coco 

Jour 3 :
Petit-déjeuner : 2 oeufs au plats avec une tranche de bacon et quelques asperges.
Déjeuner : Bœuf avec une patate douce et du chou-fleur
Diner : Tranche de merlu (ou autre poisson) avec des poireaux et un peu de crème. 

Jour 4 :
Petit-déjeuner : Tranche de saumon et brocolis
Déjeuner : 3 chipolatas accompagnés de haricots verts 
Dîner : Soupe de courgettes. Galettes de pois-chiches au fromage frais de brebis ou chèvre saupoudré d’ail et de basilique

Jour 5 :
Petit-déjeuner : Pommes de terre sautées à l’ail, aux champignons et dés de jambon. 
Déjeuner : Escalope de veau, salade verte, tomates et avocat.
Dîner : Riz et courgettes, oignons

Jour 6 :
Petit-déjeuner : Crêpe ou gaufre maison, sans gluten de préférence et faible en sucre. Accompagnée d’un peu de fruits rouges
Déjeuner : Poulet, carottes et chou-fleur
Souper : Soupe de potimarron, fromage frais

Jour 7 :
Petit-déjeuner : Œufs à la coque, melon
Déjeuner : Salade de quinoa aux petits légumes, yaourt
Dîner : Taboulé de chou-fleur

D'autres éléments importants pour la perte de poids

Stress et cortisol

Le cortisol est l’une des hormones du stress mais il a de nombreuses autres fonctions. produites par l’organisme et qui servent de messagers chimiques.

Le cortisol augmente e niveau de sucre sanguin, aide le métabolisme, réduit l’inflammation et perturbe le fonctionnement du système immunitaire.

Lorsque le cortisol est constamment élevé, il peut entraîner divers symptômes (R) : 

  • résistance à l’insuline
  • prise de poids
  • hypertension artérielle
  • fatigue
  • changements d’humeur
  • irritabilité
  • difficulté de concentration
  • amincissement de la peau

De plus, lorsque nous sommes sous stress il est plus difficile de maintenir de bonnes habitudes d’hygiène de vie.

Une étude portant sur 59 femmes en bonne santé a associé des niveaux élevés de cortisol à une augmentation de l’appétit, ce qui peut favoriser la prise de poids (R).

De plus, une autre étude portant sur un groupe de 172 hommes et femmes a établi un lien entre une réponse accrue au cortisol et une augmentation de la graisse abdominale, suggérant qu’une augmentation des niveaux de cortisol pourrait entraîner une augmentation (R).

La gestion du stress est donc primordiale dans la perte de poids. L’exercice physique modéré est un très bon moyen de réduire le stress.

Les intolérances alimentaires

Manger des aliments auxquels votre corps est intolérant provoque une inflammation dite de bas grade, chronique. L’inflammation entraîne une rétention d’eau. Mais cette inflammation simule aussi un stress permanent et impacte votre métabolisme, ce qui peut provoquer des difficultés à maintenir un poids santé.

Beaucoup de personnes perdent du poids lorsqu’ils arrêtent le gluten ou les produits laitiers de vache mais une intolérance à la salade verte peut elle aussi vous faire prendre du poids.

Dans un premier temps vous pouvez déjà tenter la confusion métabolique avec éventuellement une éviction du gluten et des produits laitiers de vache, mais si vous souhaitez aller plus loin, peut-être devriez-vous utiliser un test d’intolérances performant. Le test Alcat a ma préférence et il est reconnu par les études scientifiques en double aveugle.

Pour plus d’informations, voyez sur cette page Test d’intolérances alimentaires

Conclusion

La confusion métabolique peut permettre d’entretenir la flexibilité métabolique avec des modifications du régime alimentaire très fréquentes et un programme d’exercices variés. Ce concept permet d’éviter l’adaptation métabolique et d’éviter le plateau de perte de poids.

Les troubles métaboliques peuvent être complexes, ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour une autre. c’est pourquoi je vous invite à consulter votre professionnel de santé afin qu’il vous aide à atteindre vos buts.

La plus grande vigilance est de mise si vous souffrez déjà de troubles alimentaires : faites vous accompagner.

 

Fedora Gellwen

17 Sep 2023

Chat GPT met fin à 3 ans d’errance médicale pour ce jeune garçon et diagnostique une maladie rare

Les symptômes de ce petit garçon ont déconcertés 17 médecins

Alex avait quatre ans lorsqu’il souffrait de douleurs chroniques. Sa mère Courtney a déclaré que s’il n’avait pas pris d’analgésiques tous les jours, il aurait eu des convulsions « massives ». (R)

 Alex souffrait de douleurs physiques mais sa maladie impactait également sa personnalité. Ce jeune garçon est devenu maussade, toujours fatigué. Habituellement amical, il s’est transformé en une personne colérique.

 Alex souffrait de graves maux de tête, grinçait des dents et sa courbe de croissance n’évoluait plus. Le pédiatre a supposé que ce fût dû à l’anxiété générée par la pandémie.

 La famille a consulté 17 médecins à la recherche de réponses. Désespérée, elle a fini par demander de l’aide à Chat GPT

Chat GPT est revenu avec un diagnostic de syndrome de la moelle épinière attachée, une maladie qui entraîne une mauvaise connexion de la moelle épinière au canal rachidien, limitant ainsi le flux sanguin  à mesure que l’enfant grandit.  Cela entraîne des engourdissements, des douleurs, une faiblesse musculaire et des problèmes de contrôle moteur.

Pour la famille, ce diagnostic avait « beaucoup de sens ».

Le cas d’Alex est dû au spina bifida, qui survient lorsque la colonne vertébrale qui protège la moelle épinière ne parvient pas à se former et à se fermer correctement. Alex souffre de la plus petite forme de la maladie, le spina bifida occulta, qui provoque un petit trou dans la colonne vertébrale mais ne provoque pas de lésions nerveuses.

 Cette forme est plus difficile à diagnostiquer car l’anomalie est plus petite et plus difficile à détecter. Selon Courtney, l’anomalie d’Alex ressemble plus à une tache de naissance sur ses fesses que personne n’a vue.

Selon la Direction générale de la santé, en France, la prévalence des anomalies de fermeture du tube neural – une maladie corrélée à la carence en vitamine B9 – concerne près de 1 naissance pour mille naissances vivantes et interruptions médicales de grossesse. (R)

À la suite de son diagnostic, Alex a subi une opération de la colonne vertébrale plus tôt cet été et est toujours en convalescence. Il devrait se rétablir rapidement.

ChatGPT 72% de bons diagnostics

 Bien que ChatGPT ne possède pas de diplôme en médecine, des recherches récentes montrent qu’il peut poser un diagnostic aussi souvent que les aspirants médecins. (R)

Une étude par des chercheurs du Mass General Brigham à Boston a révélé que ChatGPT avait posé le bon diagnostic dans 72 cas sur 100. Cependant, les experts estiment que les médecins seniors font le bon diagnostic dans environ 95 % des cas.

ChatGPT fait preuve de plus d’empathie

Des recherches menées à l’Université de Californie à San Diego ont révélé que ChatGPT fournissait des réponses de meilleure qualité et surtout faisait preuve de plus d’empathie que les vrais médecins.

L’IA a fait preuve d’empathie dans 45 cas sur 100, contre 5% pour les médecins. Des réponses plus détaillées ont également été apportées dans 79 cas, contre 21 % par les médecins.

 De plus, ChatGPT a été préféré par les patients dans 79 % des cas contre 21 % des médecins.

A noter qu’il s’agit de réponses écrites de médecins à destination des internautes, donc pas forcément dans des situations où le côté humain est plus fort.

Glasshealth meilleur que ChatGPT

Glass Health est une entreprise qui utilise l’IA générative pour générer des diagnostics médicaux et ce logiciel a déjà 59000 utilisateurs professionnels. (R)

Mais alors que ChatGPT s’appuie sur toutes les informations disponibles sur Internet, Glass Health utilisent des informations cliniques fournies par des médecins.

Le médecin entre une description de son patient et des symptômes et l’IA fournit 5 à 10 diagnostics.

Les médecins peuvent saisir des descriptions telles que « Un homme de 71 ans ayant des antécédents d’infarctus du myocarde signale une dyspnée subaiguë progressive à l’effort » ou « Une femme de 65 ans ayant des antécédents de diabète et d’hyperlipidémie signale une douleur thoracique sévère et transpiration », et Glass Health AI fourni un pronostic probable et un plan clinique.

Errance médicale : ChatGPT peut-il vous aider ?

J’ai tenté l’expérience en 2 minutes.

J’ai écrit : « J’ai des douleurs musculaires, un épuisement chronique, une intolérance à l’effort, un sommeil non-récupérateur et des troubles cognitifs. Quelles pourraient être les causes ? »

Voici la réponse de ChatGPT :

« Les symptômes que vous décrivez, tels que des douleurs musculaires, une fatigue chronique, une intolérance à l’effort, un sommeil non-récupérateur et des troubles cognitifs, peuvent être associés à diverses conditions médicales. Cependant, il est important de noter que ces symptômes peuvent être le signe de plusieurs affections, et seul un professionnel de la santé peut poser un diagnostic précis après une évaluation médicale complète.

Certaines conditions médicales courantes qui peuvent provoquer ces symptômes comprennent :

Syndrome de fatigue chronique (SFC) : Le SFC se caractérise par une fatigue sévère et persistante, ainsi que par d’autres symptômes tels que des douleurs musculaires, des troubles du sommeil et des problèmes cognitifs.

Fibromyalgie : La fibromyalgie est une affection caractérisée par des douleurs musculaires et articulaires généralisées, ainsi que par une fatigue intense.

Dépression : La dépression peut entraîner une fatigue chronique, des troubles du sommeil, des problèmes cognitifs et des douleurs corporelles.

Trouble anxieux : L’anxiété excessive peut provoquer une fatigue persistante et des problèmes de sommeil, ainsi que des difficultés de concentration.

Troubles du sommeil, tels que l’apnée du sommeil ou l’insomnie, qui peuvent entraîner un sommeil non-récupérateur et des troubles cognitifs.

Maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus, qui peuvent causer des douleurs musculaires, de la fatigue et des symptômes cognitifs.

Hypothyroïdie : Une fonction thyroïdienne insuffisante peut entraîner une fatigue, des douleurs musculaires et des problèmes de concentration.

Il est important que vous discutiez de ces symptômes avec votre médecin, qui pourra effectuer un examen approfondi, des tests de laboratoire et d’autres évaluations pour déterminer la cause sous-jacente de vos symptômes. Le diagnostic et le traitement appropriés dépendront de la condition médicale sous-jacente identifiée. N’hésitez pas à consulter votre médecin pour obtenir une évaluation complète de votre état de santé. »

ChatGPT peut aussi halluciner

La réponse que ChatGPT m’a fournie est plutôt satisfaisante et effectivement meilleure que celle que m’a fourni la médecine durant les 15 années d’errance médicale. Le premier diagnostic proposé, qui est le bon, ayant été laissé de côté durant tout ce temps. Un diagnostic souvent délaissé pour préférer celui de la dépression. Dépression qui peut cependant être réelle également.

Si ChatGPT ayant lu tout Internet peut certainement aider dans certains cas, attention de ne pas avoir une confiance aveugle car quand il ne sait pas, il raconte n’importe quoi et peut même inventer de fausses références.

Les conseils de ChatGPT si vous souffrez de syndrome de fatigue chronique

J’ai poussé l’expérience et posé cette question à ChatGPT :

Comment réduire les symptômes du syndrome de fatigue chronique ?

Une réponse plutôt satisfaisante je trouve :

« Le syndrome de fatigue chronique (SFC) est une affection complexe caractérisée par une fatigue persistante et invalidante qui ne s’améliore pas avec le repos. Il n’existe pas de remède définitif pour le SFC, mais il existe des stratégies pour aider à réduire les symptômes et améliorer la qualité de vie. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider :

Consultez un professionnel de la santé : Si vous pensez souffrir du SFC, consultez un médecin ou un spécialiste pour obtenir un diagnostic précis et discuter des options de traitement.

Gestion du stress : Le stress peut aggraver les symptômes du SFC. La méditation, la relaxation, la thérapie cognitivo-comportementale et d’autres techniques de gestion du stress peuvent être utiles.

Gestion de l’activité : Il est important de trouver un équilibre entre l’activité et le repos. L’exercice léger et la physiothérapie peuvent aider à améliorer la capacité physique, mais il faut le faire avec précaution et sous la supervision d’un professionnel de la santé.

Sommeil de qualité : Assurez-vous de maintenir une routine de sommeil régulière, d’éviter la caféine et d’adopter de bonnes habitudes de sommeil pour améliorer la qualité de votre repos.

Alimentation équilibrée : Une alimentation saine et équilibrée peut aider à maintenir votre énergie et à soutenir votre système immunitaire. Évitez les excès de sucre et d’aliments transformés.

Gestion des symptômes : Discutez avec votre médecin des médicaments ou des traitements spécifiques pour soulager certains symptômes, tels que la douleur, les troubles du sommeil ou la dépression, qui sont souvent associés au SFC.

Évitez les exacerbateurs : Identifiez les facteurs qui déclenchent ou aggravent vos symptômes et essayez de les éviter. Cela peut inclure les stimulants, les environnements surstimulants, ou les comportements excessifs.

Support psychologique : Le SFC peut être très éprouvant sur le plan mental et émotionnel. Le soutien d’un psychologue ou d’un groupe de soutien peut être bénéfique pour gérer les aspects psychologiques de la maladie.

Établissez des limites : Apprenez à dire non lorsque vous n’avez pas l’énergie nécessaire pour participer à certaines activités. Établir des limites peut aider à prévenir les poussées de symptômes.

Éducation : Renseignez-vous sur le SFC pour mieux comprendre votre condition. Cela peut vous aider à mieux gérer vos symptômes et à prendre des décisions éclairées.

Il est essentiel de travailler en étroite collaboration avec votre équipe médicale pour élaborer un plan de gestion adapté à votre situation spécifique. Le SFC varie d’une personne à l’autre, et ce qui fonctionne pour l’un peut ne pas fonctionner pour un autre. Il est important de trouver des stratégies qui vous conviennent le mieux et de les ajuster au fil du temps en fonction de votre évolution. »

L’errance médicale est monnaie courante des maladies chroniques qui touchent 20 millions de Français. Les outils de l’intelligence artificielle qui ne cessent de se développer apporteront sans doute une aide précieuse à la médecine afin qu’elles viennent mieux en aide aux personnes en souffrance.

Fedora Gellwen

27 Jul 2023

Après 40 ans, ces 8 habitudes peuvent ajouter jusqu’à 24 ans à votre vie

Ce n’est un secret pour personne que l’hygiène de vie et alimentaire influencent l’espérance de vie mais je crois que nous avons peu conscience de l’impact réel et à quel point c’est important.

Une étude observationnelle réunissant les données de 700 000 vétérans américains montre que plus vous avez d’habitudes saines et plus votre espérance de vie s’allonge. Et cette prolongation est réellement significative puisque l’on parle de 24 années de plus de vie pour les personnes qui suivent des habitudes de vie saine.

Pour l’étude, les chercheurs ont utilisé des dossiers médicaux et des données de questionnaires collectés entre 2011 et 2019 auprès de 719 147 personnes participant au programme Veterans Affairs Million Veteran, une vaste enquête représentative à l’échelle nationale des anciens combattants américains. L’analyse a observé les données d’adultes âgés de 40 à 99 ans et a inclus 33 375 décès au cours de la période de suivi.

Les études observationnelles présentent des limites car on ne peut jamais tenir compte de tous les facteurs et ce genre d’études ne prouvent pas un lien de causalité mais les résultats sont suffisamment époustouflants pour que cette étude mérite d’être connue. D’ailleurs que l’alimentation et l’activité physique jouent un rôle majeur est déjà bien connu.

L’étude n’a pas encore été revue par les paires et publiée mais elle a été présentée au dernier congrès annuel de l’American Society for Nutrition à Boston

 L’étude recense 8 habitudes fondamentales qu’il faudrait mettre en place dès la quarantaine pour améliorer sa longévité mais aussi sa qualité de vie

  • L’activité physique
  • Eviter les addictions, notamment aux opioïdes
  • Arrêter de fumer
  • Apprendre à gérer le stress
  • Avoir une nutrition équilibrée et saine
  • S’hydrater suffisamment
  • Améliorer son sommeil
  • Avoir des bonnes relations sociales

Selon les résultats de cette étude, les hommes de 40 ans qui ont les huit habitudes saines devraient vivre, en moyenne, 24 ans de plus que ceux qui n’en pas ces habitudes de vie. On prévoit que les femmes suivant ces 8 habitudes saines pourraient vivre 21 ans de plus.

Et chaque bonne habitude ajoutée joue un rôle sur l’espérance de vie. Donc, faire un changement compte réellement.

 « Le stress, la consommation excessive d’alcool, une mauvaise alimentation et une mauvaise hygiène du sommeil ont été associés à un risque de décès accru d’environ 20 %, et l’absence de relations sociales positives a été associée à un risque de décès accru de 5 % »

Alors que l’inactivité physique, la consommation d’opioïdes et le tabagisme avaient le plus grand impact et étaient associés à un risque de décès d’environ 30 à 45 % plus élevé au cours de la période d’étude.

Nous avons facilement tendance à la résignation au mal-être et j’entends souvent dire : « oh et bien de toute façon avec la vie que j’ai mené, c’est ainsi » alors qu’en vérité, à n’importe quel âge on peut changer progressivement ses habitudes pour améliorer son métabolisme et son équilibre physique et mental.

C’est tout à fait ce que montre cette étude. Plus vous agissez sur divers facteurs et plus les bénéfices seront présents.

Il n’est pas nécessaire de changer tout radicalement – d’ailleurs le corps n’aime pas la violence – mais vous pourriez commencer par changer une habitude. Mettre une nouvelle bonne habitude en place, en commençant par des choses accessibles. Et tranquillement, revoir son hygiène de vie et alimentaire.

Changer d’habitudes pour aller mieux n’a rien à voir avec un sprint mais c’est plutôt un marathon.

Les chercheurs concluent en précisant que : « Les résultats de nos recherches suggèrent que l’adoption d’un mode de vie sain est importante à la fois pour la santé publique et pour le bien-être personnel. Le plus tôt est le mieux, mais même si vous ne faites qu’un petit changement dans la quarantaine, la cinquantaine ou la soixantaine, cela reste bénéfique. »

Ne dit-on pas qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire ?

Fedora Gellwen

20 Jul 2023

Pourquoi vous attirez plus les moustiques ?

Etes-vous comme moi l’anti-moustiques de toute l’assemblée puisqu’ils viennent tous vers vous ? Alors, recevez toute ma compassion.

Pourquoi certaines personnes sont les proies favorites des moustiques ?

Les vêtements sombres attirent plus les moustiques. Les femmes enceintes et la chaleur corporelle sont aussi des aimants à moustiques.

Mais ce qui compte le plus c’est notre volatilome. Effectivement, les moustiques localisent les humains en détectant les odeurs que leurs corps émettent.

La génétique et le microbiote de la peau affectent l’odeur corporelle mais ce que vous mangez et buvez peut-il changer votre volatilome et influencer votre attractivité ?

L’acidité de la peau attire les moustiques

Les moustiques localisent les humains en détectant la chaleur et divers signaux chimiques d’origine humaine, notamment le dioxyde de carbone, l’acide lactique, l’ammoniaque, l’acétone et d’autres composés organiques volatils comme les acides carboxyliques. (R)

Les docteurs Maria Elena De Obaldia et Leslie Vosshall de l’Université Rockefeller et de l’Institut médical Howard Hughes ont mené une étude pour identifier les composés de la peau qui attirent les moustiques Aedes aegypti – car il existe 3500 espèces de moustiques qui n’ont pas les mêmes goûts olfactifs – et elles ont concluent que :  « Les personnes dont la peau présentait des niveaux plus élevés de composés appelés acides carboxyliques- un type d’acide gras que l’on trouve dans le sébum –  étaient plus attirantes pour les moustiques, et cette caractéristique est restée stable au fil des ans. » (R)

Le groupe sanguin O attirent plus les moustiques

Certaines études montrent que les personnes avec le groupe sanguin O attirent plus les moustiques. Cependant le groupe sanguin du sang n’impacte pas la fécondité des femelles moustiques. (R) (R)

Selon le Dr D’Adamo et son plan nutritionnel des groupes sanguins, le groupe O aurait plus de difficultés à métaboliser les sucres et produiraient possiblement plus d’acide lactique et oxalique.

Génétique et attirance des moustiques

L’attractivité des moustiques a certainement une composante génétique. Des études portant sur des jumeaux identiques montrent que l’héritabilité de l’attractivité est de 62 à 67 %. (R)

La génétique humaine (en particulier les allèles HLA) module la production d’attractifs pour les moustiques. Les HLA, antigènes des leucocytes humains sont des molécules à la surface des cellules qui permettent l’identification par le système immunitaire et donc la différentiation entre le soi et le non-soi. Le typage HLA permet de connaître la prédisposition à certaines maladies auto-immunes.

Le profilage HLA suggère que les personnes porteuses du gène HLA Cw∗07 sont plus attirantes pour les moustiques. (R)

Une étude de génome (GWAS) portant sur 16 576 individus européens (Jones et al., 2017) a révélé que l’attractivité humaine autodéclarée pour les moustiques est plus particulièrement influencée par ces SNPs rs309403 (4q27; BC045668 – CETN4P), rs1858074 (5q31.1; ACSL6 – IL-3) and rs9268659 (6p21.32; HLA-DRA). D’après 23andme, je fais partie des personnes qui attirent plus les moustiques (R)

Le typage HLA influence aussi votre odeur corporelle et notamment la production d’acide tétradécanoïque. (R)

Moustiques et microbiote de la peau

Si vous voulez tromper un moustique, vous pourriez utiliser du Limburger ; un fromage fabriqué en Allemagne, Belgique et Pays-Bas. Les moustiques sont particulièrement attirés par son odeur caractéristique qui lui vient de la bactérie brevibacterium linens. En fait ce fromage sent les pieds malodorants et les moustiques adorent ça.

Notre alimentation influence les bactéries présentes sur notre peau et donc le volatilome, c’est à dire nos odeurs corporelles. (R)

Des différences dans la densité des glandes sudoripares, de taux métabolique et de l’acidité de la peau explique la variation de production de dioxyde de carbone, d’acide lactique ou d’acide carboxylique.

Certaines bactéries produisent des molécules très attractives pour les moustiques. Les Bacillus cereus, Bacillus subtilis, Brevibacterium epidermidis, Corynebacterium minutissimum et Staphylococcus epidermidis produisent de l’acétate de butyle, le 2-méthylbutanoate de butyle, l’isobutyrate de butyle, le diméthyldisulfure, le 3-méthyl-1-butanol et l’acide 3-méthylbutanoïque.

Une étude a effectivement trouvé des différences dans la composition du microbiome de la peau entre les groupes peu et très attrayants, en particulier des différences de Proteobacteries, Actinobacteries et Firmicutes. Les Staphylococcus 2 sont quatre fois plus abondants dans le groupe très attractif que dans le groupe peu attractif. (R)

La diversité du microbiote est souvent associée à la santé, et bien elle est aussi associée à une moins grande attractivité. (R)

Ce qui pourrait signifier que si vous attirez beaucoup les moustiques alors votre métabolisme n’est peut-être pas idéal.

Les différentes études montrent que l’alimentation joue un rôle sur votre attraction des moustiques.

Comment changer votre odeur corporelle?

L'ail, la bière la vitamine B1 et les moustiques

L’alimentation peut changer l’odeur de la peau et la consommation d’ail est souvent conseillé pour faire fuir les moustiques. C’est aussi pour son éventuel pouvoir sur l’odeur de la peau que sont conseillées les vitamines B et notamment B1. Cependant, les études n’appuient aucune des deux contre l’attraction aux moustiques. (R)(R)(R)

Contrairement à l’eau, la consommation de bière augmente l’attirance des moustiques pour votre peau. Mais d’après certaines études ce ne serait pas le dioxyde de carbone qui serait en jeu, ni la chaleur corporelle, ni même l’éthanol. La bière contenant beaucoup d’acide oxalique se peut-il que ce soit cet élément le grand séducteur ? L’acide oxalique étant un acide dicarboxylique. (R)(R)

La promotion de l’utilisation de vitamine B1 pour réduire son attractivité aux moustiques existe depuis 1943 mais depuis autant de temps, cette capacité est dénoncée. Est-il possible que la vitamine B1 puisse être efficace chez certaines personnes et dans certaines quantités.

La carence en vitamine B1 provoque une production accrue d’acide oxalique par le foie, certaines personnes produisent donc plus d’acide oxalique. Chez ces personnes on pourrait peut-être trouver une moindre attractivité avec une supplémentation. Mais on sait également que pour réduire notablement la production d’acide oxalique il est parfois nécessaire de prendre une bonne dose de B1. (R)(R)

Réduire l’acide lactique et oxalique

L’acide lactique est produit par certaines bactéries lors de la fermentation. Les produits laitiers fermentés contiennent de l’acide lactique, la bière également, mais aussi les légumes lactofermentés. D’ailleurs ces aliments sont aussi riches en histamine

Il est possible que votre microbiote contienne plus de bactéries lactiques et augmenter votre niveau d’acide lactique au niveau de la peau et de votre odeur. L’exercice physique intense entraîne aussi une production d’acide lactique c’est pour cette raison qu’après l’exercice votre sueur peut attirer plus les moustiques, vous devriez donc penser à prendre une douche rapidement.

Si vous souffrez de troubles du métabolisme et de dysfonctionnements mitochondriaux, la production d’énergie par les glucides peut entraîner plus d’acide lactique. Dans ce cas une démarche globale pour réduire l’inflammation et le stress oxydatif pourrait peut-être vous aider.

Réduire l’acétaldéhyde

L’acétaldéhyde est un autre facteur d’attraction pour les moustiques. (R)

L’acétaldéhyde provient de nombreuses sources et peut être dans vos vêtements car elle provient de la fumée de cigarette, l’alcool, les plastiques, divers matériaux de construction. Mais l’acétaldéhyde vient aussi de votre transpiration et de votre respiration.

Et c’est d’autant plus vrai que votre microbiote contient une prolifération de candida. Car celui-ci produit de l’acétaldéhyde. (R)

De nombreuses causes laissent proliférer le candida comme la prise d’antibiotiques, une consommation excessive de sucre ou de malbouffe, le diabète. . Mais on retrouve aussi un lien possible avec l’acide oxalique

Réduire votre niveau global d’histamine pourrait vous aider à mieux tolérer celle produite lors d’une piqûre.

Vous pourriez essayer d’améliorer la production d’énergie par vos mitochondries. L’acide oxalique étant un grand perturbateur de cette production.

Manger de la banane attirent-il les moustiques ?

Une étude (la seule que j’ai trouvée) montre que la consommation de bananes augmentent réellement l’attraction des moustiques contrairement au raisin qui n’a eu aucun effet. (R)

Cependant chez certaines personnes la consommation de bananes n’a pas changé l’attraction et parfois elle a même fait baisser l’attraction. Il faudrait bien d’autres études avant de pouvoir juger mais si vous êtes déjà un aimant à moustiques alors, vous devriez sans doute éviter les bananes si vous souhaitez attirer moins les moustiques.

Mais avez-vous remarqué que non seulement vous êtes l’anti-moustiques de toute l’assemblée mais aussi, vous y réagissez violemment? C’est en tout cas, ce que j’ai l’impression d’observer.

Hypersensibilité aux piqûres de moustiques

La salive des moustiques contient des substances anesthésiantes qui rendent la piqûre indolore. C’est la réaction de votre système immunitaire à la salive qui décide de la taille du bouton et de la démangeaison. (R)

Certaines personnes y sont plus sensibles avec des réponses d’hypersensibilités de type 1, médiées par les immunoglobulines E (IgE) qui entraînent une dégranulation des mastocytes (cellules immunitaires innées), molécules en jeu dans les allergies.

La réponse d’hypersensibilité pousserait les moustiques à se gorger plus de sang sur les sujets touchés. Cependant les études montrent que ce phénomène ne serait pas dû à l’histamine. L’histamine étant typiquement produite dans les réactions allergiques, c’est pourquoi les allergiques utilisent des antihistaminiques.

Attractivité des moustiques et transmission des virus

Le profilage HLA suggère que les personnes porteuses du gène HLA Cw∗07 sont plus attirantes pour les moustiques.

Et la fréquence de l’allèle HLA-Cw(∗)07 était significativement plus élevée chez les cas de dengue. (R)

Des études faites chez des souris dont le système immunitaire avait été humanisé, ont montré que la réaction immunitaire aux piqûres de moustiques est très complexe. Au départ, la réponse immunitaire ressemble à une réponse inflammatoire telle qu’instaurée pour faire face aux pathogènes mais une semaine après la piqûre, la réaction s’inverse pour finalement être au service de l’agent infectieux. (R) (R)

« Dans le contexte d’une infection par un arbovirus [un type de virus véhiculé notamment par les moustiques], la migration que nous avons observée serait trop tardive pour agir sur la réplication initiale ou la dissémination du virus. Mais cela pourrait permettre aux cellules infectées de retourner au niveau de la peau où elles pourraient transmettre le virus à de nouveaux moustiques », révèlent les chercheurs dans leur publication.

Les différences génétiques impactent votre attractivité mais également votre réponse immunitaire à la piqûre. J’ai remarqué que souvent les personnes qui se font plus piquées comme moi ont aussi des réactions plus importantes. C’est ce que tend à montrer l’étude suscitée concernant la génétique et l’attractivité aux moustiques. (R)

Est-il possible que les moustiques, poussés par les microorganismes qu’ils contiennent, choisissent les personnes qui pourront favoriser la propagation des virus ?

D’ailleurs, les personnes qui ont une infection à la malaria, présentent une attractivité accrue aux moustiques. (R)

Changer notre microbiote pourrait éventuellement réduire notre rôle en tant que vecteurs à maladies, cependant si vous attirez les moustiques alors une bonne protection semble nécessaire.

Fedora Gellwen

16 Jul 2023

Adjuvants et vaccins à l’aluminium

Un mariage éternel

Voici une traduction de la newsletter du 11.07.2023 du Professeur Christopher Exley, grand spécialiste de l’aluminium, avec plus de 30 ans de recherches sur le sujet.

Vous accèderez à la version originale en anglais en suivant ce lien Aluminium Adjuvants and Vaccines – by Dr Christopher Exley (substack.com) 

Et vous pouvez même vous y inscrire

Le futur des adjuvants aluminiques

Dans ma dernière interview avec Del Bigtree sur The Highwire, j’ai tiré la sonnette d’alarme concernant l’avenir des adjuvants à l’aluminium dans les vaccins. J’ai exhorté contre la complaisance et averti que les vaccins de la prochaine génération continueraient à s’appuyer sur des adjuvants à l’aluminium. Eh bien, nous savons maintenant que cela est vrai directement de la bouche des laboratoires.

Le dernier article financé par l’industrie des vaccins intitulé « Aluminium Adjuvants – Back to the Future » ne laisse aucun doute sur le fait que l’industrie des vaccins n’envisage pas un avenir sans adjuvants à l’aluminium. L’article est publié dans un numéro spécial de la revue Pharmaceutics intitulé Designing and Developing the Next Generation of Vaccine Adjuvants.

L’industrie des vaccins continuera à utiliser des adjuvants à base d’aluminium dans le futur. Ils continueront à promouvoir l’injection d’aluminium dans le corps des nouveau-nés, des personnes vulnérables et des personnes âgées.

Pour quelle raison continuent-ils d'utiliser des adjuvants à base d'aluminium ?

 Eh bien, d’abord et avant tout, bien que cela ne soit pas mentionné dans cette dernière revue, c’est une histoire de coût. Comme je l’ai écrit dans les lettres précédentes et dans mon livre, les adjuvants à l’aluminium sont très bon marché et n’ajoutent absolument rien au coût d’un vaccin.

Pourquoi l’industrie investirait-elle dans de nouveaux adjuvants alors que les adjuvants à base d’aluminium sont efficaces et bon marché ?

 Le résultat net est toujours le facteur décisif pour une industrie axée sur le profit.

Cependant, leur rentabilité ne mérite pas d’être mentionnée dans cette dernière revue de l’industrie. Le principal argument de vente des adjuvants à base d’aluminium dans cet article est « leur excellent profil d’innocuité, qui a été établi grâce à l’utilisation de centaines de millions de doses chez l’homme pendant de nombreuses années ». Cette déclaration bouleversante, tirée du résumé de l’article publié, est le pur discours de l’industrie de l’aluminium. Cela me rappelle leur défense souvent utilisée de la sécurité de l’aluminium, présentée lors de nombreuses réunions scientifiques, selon laquelle le fait que l’aluminium soit présent dans tout le corps doit prouver qu’il est bon pour vous. Le fait qu’une telle déclaration se trouve dans le résumé de cet article démontre qu’elle n’a pas été contestée par le soi-disant processus d’examen par les pairs. En effet, rien ne prouve que ce document ait été évalué par des pairs. L’éditeur invité du numéro spécial où l’article est publié, est l’auteur principal de l’article. Le rédacteur en chef de Pharmaceutics est un pantin de l’industrie des vaccins. Cette revue, publiée par MDPI (voir ma critique de cet éditeur dans mon livre), est simplement un véhicule pour l’industrie du vaccin pour légitimer ses messages concernant la sécurité et l’efficacité des vaccins.

Innocuité des adjuvants à l'aluminium jamais testée

Il est bien entendu de notoriété publique et de fait scientifique que l’innocuité des adjuvants à base d’aluminium chez l’homme n’a JAMAIS été testée pour aucun vaccin utilisé aujourd’hui. À ma connaissance, le seul « essai d’innocuité » du vaccin où un contrôle salin a été utilisé a été réalisé par Merck sur Gardasil. Les résultats de cet essai, disponibles sur clinicaltrials.gov, ont montré une incidence d’événements indésirables graves de 2,4 % à la fois pour l’ensemble du vaccin et pour l’adjuvant aluminium seul, tandis que l’incidence était de 0 % pour un contrôle salin. Faites-en ce que vous voulez, mais mon interprétation est qu’une incidence inacceptablement élevée d’événements indésirables graves chez les receveurs de Gardasil était due à l’adjuvant en aluminium.

D'autres preuves de la toxicité des vaccins à l'aluminium

D’autres preuves indirectes de la toxicité des adjuvants à base d’aluminium proviennent des travaux du défenseur des vaccins Peter Aaby travaillant en Guinée-Bissau, en Afrique. Il a montré dans plusieurs études que la mortalité chez les enfants recevant des vaccins avec adjuvant aluminium est significativement plus élevée que chez les enfants non vaccinés. Il ne trouve pas d’effet similaire dans les vaccins vivants atténués qui n’utilisent pas d’adjuvant à l’aluminium.

Le prix du mensonge

Toute forme de véritable examen par les pairs de cet article dans Pharmaceutics aurait empêché la publication de tels mensonges. Le véritable profil d’innocuité de l’utilisation de centaines de millions de doses d’adjuvants à base d’aluminium chez l’homme nous concerne pour quiconque est prêt à regarder et à voir. De véritables épidémies de maladies humaines sponsorisées par l’industrie, notamment la maladie d’Alzheimer et l’autisme. Honte à ceux qui, dans l’édition scientifique, ferment les yeux sur la vérité et, pire encore, promeuvent des mensonges qui ne peuvent qu’entraîner de nouvelles souffrances humaines et la mort.

Dr Christopher Exley

05 Jul 2023

Les 4 problèmes majeurs du gluten

Selon le baromètre du sans gluten, 8% de la population française mange sans gluten. Et contrairement à ce qu’on entend souvent, ce n’est pas un effet de mode mais la majorité suivent un régime sans gluten pour réduire ou faire disparaître des symptômes digestifs ou extra-digestifs. (R)

Les maladies pouvant être liées à la consommation de gluten sont multiples : la maladie cœliaque, bien sûr, mais pas seulement, également la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable, la colite ulcéreuse, le diabète, la malnutrition, l’anémie, l’ostéoporose, les calculs rénaux, la neuropathie, l’infertilité, l’arthrite, certains types de cancer gastro-intestinal, troubles mentaux. (R)

Le gluten se trouve dans le blé, le seigle, l’orge, l’épeautre, le kamut, le triticale et l’avoine s’il n’est pas certifié sans gluten.

Dans cet article vous verrez que les problèmes provoqués par le gluten ne sont pas uniquement immunitaires comme dans la maladie cœliaque ou la sensibilité au gluten.

Gluten et immunité

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune où le système immunitaire réagissant au gluten se met à s’attaquer lui-même. Cela entraîne une destruction de la paroi intestinale, une mauvaise digestion et une mauvaise assimilation des nutriments comme les vitamines, es minéraux et les acides aminés.

Pour un cas de maladie cœliaque, 6.4 ne seraient pas diagnostiqués.

L’intolérance au gluten pourrait être plus dangereuse que la maladie cœliaque

La sensibilité (allergie de type 3) au gluten est une réponse inflammatoire à retardement (plusieurs heures ou jours) du corps face à l’allergène. Un test Alcat peut détecter cette sensibilité en analysant les réponses du système immunitaire inné.

Si votre test Alcat ne montre aucune réaction immunitaire au gluten, cela ne signifie cependant pas qu’il est sans effet chez vous. Nous allons voir les autres façons dont l’éviction du gluten peut nous aider à éviter certains symptômes.

Gluten et dysbiose intestinale

La dysbiose, c’est-à-dire le déséquilibre de la flore intestinale est présente dans toutes les pathologies chroniques.

Pour rééquilibrer le microbiote il convient de changer ses habitudes alimentaires. L’alimentation est le facteur majeur modulant les microbes de notre intestin.

Les fibres nourrissent plus particulièrement les microbes de notre colon. Très utiles, elles permettent notamment de produire des acides gras à chaînes courtes, comme le butyrate, reconnu antiinflammatoire.

Mais trop de fibres peut aussi venir entretenir une dysbiose. Une étude danoise montre qu’un régime faible en gluten (2 grammes dans l’étude) réduit les ballonnements chez des personnes en bonne santé. (R)

Gluten et addiction

La digestion des céréales à gluten produit des peptides opioïdes – molécules similaires à la morphine – qui vont agir sur le fonctionnement du cerveau. En se liant aux récepteurs opiacés, ces peptides vont avoir une action sur nos comportements.

L’action sur les récepteurs opiacés peut littéralement entraîner une addiction au gluten. C’est pour cette raison qu’il est si difficile d’arrêter le pain, les pâtes et autres aliments avec du gluten.

ADDICTIONS AU GLUTEN, À LA CASÉINE ET AUX ALIMENTS À HAUT INDEX GLYCÉMIQUE

La surstimulation permanentes des récepteurs opioïdes entraîne un phénomène d’habituation et vous rend sensible aux autres addictions. Je me souviens qu’en 2011, j’ai réussi à arrêter cigarette et cannabis après mes changements d’alimentation mais ce n’était pas manque d’avoir essayé à maintes reprises auparavant. Je me souviens également d’u ami -aujourd’hui abstinent – qui me disait que l’arrêt du gluten l’aidait à rester sobre. 

Gluten et perméabilité de l’intestin

L’intestin est une barrière entre le monde extérieur et votre corps. On y trouve 70% du système immunitaire. Il est sensé laisser passer les nutriments utiles au bon fonctionnement de votre organisme, tel que les vitamines, minéraux, acides aminés mais il doit aussi empêcher certaines substances ou certains microorganismes de pénétrer dans votre circulation sanguine.

On peut mesurer l’intégrité de la paroi intestinale en mesurant la zonuline. Plus la zonuline est élevée et plus l’intestin est perméable et laisse traverser des molécules mal digérées, des toxines, des bactéries pathogènes, etc.

C’est alors que l’on peut parler d’hyperperméabilité intestinale

Le gluten fait partie des éléments qui augmentent la zonuline et ceux chez tout le monde. D’autres substances naturelles provoquent cette augmentation de la zonuline, telles que les lectines, que vous pouvez découvrir dans cet article

Conclusion

La meilleure façon d’éviter les effets du gluten est de ne pas consommer de gluten et l’éviction doit être vraiment stricte si vous avez une maladie cœliaque ou une réaction immunitaire au gluten. Pour les opioïdes ou la zonuline, plus vous en consommez et plus vous entretiendrez un cercle vicieux de détérioration de votre santé.

Si vous n’avez pas une santé parfaite, l’éviction du gluten reste un premier pas fiable. Si le sans gluten ne donnait pas de résultats, il est évident qu’il n’y aurait pas autant de personnes à accepter de subir les contraintes.

Certaines personnes se sentent déjà mieux en consommant uniquement des céréales anciennes telle que le kamut mais les blés anciens sont-ils de meilleures alternatives ?

Fedora Gellwen

track